Boris Vian, "Textes et chansons"

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Boris Vian, "Textes et chansons"

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Un recueil de chansons drôles, tragiques, féroces, tendres ou folles et de proses décapantes et décapitantes.

Du défilé sur les Champs Elysées au tango des bouchers de la villette, du club le Tabou rue Dauphine aux Deux Magots Boulevard Saint Germain, Boris Vian fait les 400 coups à Paris. Il fonce tous azimuts, jazz à tous les étages, cinéma, poésie, parolier, trompettiste, chanteur, ingénieur, pataphysicien et aussi c’est important : fantaisiste.

Boris Vian sait que ces jours sont comptés ; un cœur trop fragile depuis son enfance ; alors il écrit des romans, des articles, des adaptations, des traductions, des critiques, des contes, et plus de quatre cents chansons jusqu’à ce début d’été 1959.

Boris rime avec Paris, ce bouquin de Vian dans votre sac de toile, les filles, dans la poche de votre jean, les garçons, un guide du couche-tard, indispensable pour revisiter les endroits préférés de l’écrivain, la virée Boris Vian commence une nuit rue Watt dans le 13e arrondissement, puis direction Pigalle, derrière les ailes du moulin, le rouge, la cité Véron, les caves de Saint Germain et bien sûr tous les marchands de trompette de Paris.

« Ces textes qu’on va lire, ce sont textes à voir rouge, à rire jaune, à rêver bleu. Un beau drapeau pour couronner l’édifice si Boris Vian n’avait abhorré tous ces emblèmes, et celui-là doit bien recouvrir quelque part de sinistres marchandises. Alors, pas de drapeau, mais le grand ciel de tous les jours, de toute la vie de Boris Vian : une heure d’orage le traverse et il fait noir ; une heure et il s’éclaire et l’on prend des mots, des idées bêtes à faire peur et on s’amuse avec, pour montrer ce qu’ils valent, ce qu’ils sont, des balançoires ; une heure encore et l’on découvre en compagnie d’un ami une rue étrange dans Paris, une heure on aime, on est heureux. » Noël Arnaud

Boris Vian est né le 10 mars 1920 à Ville-d'Avray. Ingénieur de formation, Boris Vian débute sa carrière artistique en tant que trompettiste dans les clubs de jazz de Saint-Germain-des-Prés. Malgré le succès et le scandale provoqué par les pastiches de romans noirs américains qu'il écrit sous le pseudonyme de Vernon Sullivan, parmi lesquels J' irai cracher sur vos tombes, l'un des best-sellers de l'année 1947, Et on tuera tous les affreux et Les Morts ont tous la même peau, les romans..